Le fennec

C’est un sujet de rédaction. Il fallait décrire un animal à l’imparfait et inventer une de ses aventures au passé simple.

Dans le désert du Sahara vivait un fennec. Il était maigre et petit. Il mangeait très peu donc il avait de petites joues creuses. A vrai dire, tout était minuscule chez lui. A part ses oreilles. Elles étaient longues et toujours aux aguets. De grosses touffes de poils en sortaient. La couleur sable du fennec recouvrait tout son corps. De la queue piquante et raide jusqu’au museau effilé et rond. Le nez et les yeux, eux, restaient noirs. Le nez du fennec était comme un raison sec mais il était plus lisse. Il ressemblait à un galet mais il avait deux fentes. On pouvait le confondre avec une bille mais sa texture était râpeuse. En tout cas, c’était le nez du fennec ! Les yeux du fennec était d’un noir profond : on pouvait plonger das ces deux petits oasis noirs. Dans ces deux globes doux et lisses brillait toujours une lueur de malice.

Un jour de tempête, un groupe d’hommes s’installa près de la grotte où vivait le fennec. Le petit animal ne savait pas encore ce qu’étaient les humains. Craintif, il resta dans sa grotte. La tempête déblaya tout sur son passage. Même s’il n’y avait presque rien. De petites touffes d’herbes voletaient partout et de petites épines de cactus frappaient le doux pelage du fennec. La tempête s’en alla très vite mais les hommes non. Ils installèrent un camp et sortirent les provisions. Les chameaux et les dromadaires furent nourris et un feu fut allumé. Après que les tentes furent dressées, le fennec commença à s’inquiéter. Combien de temps ces créatures allaient-elles rester ? Qu’est-ce que c’était tous ces sacs ? Pourquoi étaient-ils là ? Qui étaient-ils ? Le fennec resta terré dans son terrier pendant un moment. Une semaine, deux semaines… Ses provisions commençaient à s’affaiblir. Un jour, il sortit. Ses coussinets s’enfoncèrent dans le sable. Prudemment et en évitant les hommes, il trottina. L’aridité se fit tout de suite sentir mais autre chose aussi… Une délicieuse odeur sucrée qui s’amplifiait de plus en plus. Le fennec ne put résister et s’aventura dans le camp des hommes. Il trouva l’endroit où les sucreries reposaient. De magnifiques beignets reposaient au soleil mais avant même que le soleil en touche un, un homme arriva. Il commença à se baisser, de plus en plus imposant. Puis il se mit dans la posture de l’enfant (comme au yoga). Le fennec tout étonné s’enfuit avec un beignet.

Au loin, tous les humains faisaient des prières pour le renard du feu.

(La fin signifie en fait que le fennec est vénéré par les hommes mais qu’il n’en a pas conscience)

Bālāsana : posture de l'Enfant - Yoga

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